Bonsoir à tous les sportifs ou pas
Le 22 juin dernier une petite équipe de 3 athlètes de Melun Triathlon a participé à IRONMAN des Sables d’Olonne, un classique dans le monde du Triathlon longue distance.
Bravo à nos 3 athlètes Blandine, Serge et Nicolas pour leurs belles performances.
Pour rappel un IM c’est :
Natation dans l’océan Atlantique 3800 mètres
Vélo 180 km
Course à Pied 42.195 mètres
Voici le retour de course de Blandine :
Arrivée aux Sables d’Olonne deux jours avant l’épreuve, je retrouve mes coéquipières de Sénart pour le retrait des dossards. Je prépare ensuite minutieusement mes sacs de transition, en jonglant avec les impératifs logistiques tout en me projetant mentalement dans chaque étape de la course. La chaleur m’oblige à improviser avec des sacs isothermes pour préserver mes ravitaillements, tandis que je peaufine mon plan nutrition, digne d’un garde-manger embarqué. La nuit précédant la course est agitée, entre fête de la musique et mouettes insomniaques, mais je me lève sans peine, portée par l’excitation.
Sur la plage, l’ambiance est électrique, et je retrouve par miracle Coralie dans la foule. Le départ en rolling start me permet de poser ma nage sereinement. La première partie de la nage se déroule sans encombre, mais les conditions deviennent plus agitées à mesure que l’on s’éloigne du rivage. La houle complique la visibilité et la navigation entre les autres nageurs me demande de l’attention. Je choisis de rester à distance des trajectoires trop directes pour éviter les contacts. L’entrée dans le célèbre chenal du Vendée Globe, bordée de spectateurs, marque une transition rassurante : je ne suis plus seule face aux éléments et le cadre devient plus réconfortant. À la sortie de l’eau, je savoure le retour à la terre ferme.
Le vélo débute avec soulagement, sur un parcours reconnu quelques mois auparavant dans des conditions météo extrêmes (gros vent et pluie battante). Ces repérages me permettent d’anticiper les principales difficultés. Malgré quelques arrêts, dont un pour récupérer mon compteur éjecté dans une descente, je gère bien les 1200 m de dénivelé. Je savoure les paysages traversés, les villages familiers, et même les anecdotes personnelles qui ressurgissent au fil des kilomètres. Le vent se lève, rendant la fin du parcours plus exigeante, mais je reste concentrée jusqu’au retour au parc à vélos.
La course à pied s’annonce rude : la chaleur monte, la lassitude s’installe au 20e km, et je mets ma volonté sur pause, alternant marche et course. Les ravitaillements pastèques, les points d’arrosage et les séquences de marche rythment ensuite ma progression sur le marathon jusqu’à l’arrivée, que je franchis avec un sursaut d’énergie après 1 km d’accélération progressive. 12h31 d’effort, une 6e place inattendue dans ma catégorie, et surtout, aucune blessure, aucun pépin : juste la satisfaction d’avoir été au bout.
Un grand Merci à celles et ceux qui m’ont portée, de près ou de loin, et qui ont rendu cette aventure possible.
Merci Blandine de nous avoir fait partager ta course tout au long de ton compte rendu .
