Un IRONMAN sous le soleil et la chaleur de la Gironde pour Claude et Bruno. Une première pour Bruno après plusieurs mois de galère suite à quelques problèmes physiques (Accident). Quant à Claude, après des mois d’entrainements, était prêt à en découdre pour son 2ème IRONMAN.
Tous les deux sont, ce que l’on appelle des « Finisher » sur un parcours compliqué à bien des égards (chaleur, vent, qualité du bitume (vélo)…).
Bruno et Claude, nous racontent leur course :
Bruno :
* « Ca y est mon 1er Ironman est terminé une journée de dingue dont je me souviendrais longtemps. Je savais que le marathon aller être compliqué mais le corps humain est une véritable machine ».
Départ à 7h sur la plage de Maubuisson, grand soleil du vent et des vagues. Objectif, s’appliquer et gérer. Je passe à T1 pour récupérer mon vélo après 1h17 de natation. Je suis dans mes temps prédéfinis. Maintenant place au plat de résistance pour 180 km de vélo. Les sensation ne sont pas là mais j avance. Le vent se renforce et la deuxième boucle est plus difficile, des bouts droits interminable. En 5h08, je boucle à 34.6 de moyenne. En posant mon vélo, je réalise que le profile du « dessert » tant redouté des 42,195 km de Cap. Il va falloir affronter un parcours rendu difficile par la chaleur, un circuit sinueux en forêt sur un sentier plus ou moins bitumé, tortueux et avec du D+. Le premier 21km se passe bien mais le manque de préparation et ma grosse chute de mars 2021 me rappelle que ça va être compliqué. Les jambes ne répondent plus et mon bassin me fait mal.
Les 3 derniers kms, je frissonne de bonheur et je passe l’arrivée en 10h44.
Quelle expérience, quels souvenirs, on pense à plein de chose ,à sa famille, à ceux qui ont aidé dans la préparation avec le sentiment du travail bien fait.
Maintenant place à la récupération car la prochaine course sera le 2 juillet avec le fréro puis un half-ironman à vichy en août. »
Claude :
« C’était mon 2eme Ironman.
C’était une belle épreuve et une belle organisation.
Matin lever 5h… Avec mon copain Bruno qui a dormi avec moi pour être parés pour cette grande épreuve.
Mon plan était simple, une natation prudente, un vélo à un bon rythme mais sur la réserve, une CAP au mental et sans s’arrêter. Ca s’était avant la course, car ça ne s’est pas déroulé comme ça…
Le matin dans le parc à vélo, il y avait déjà du vent. La natation fut agitée avec des vagues mais je reste sur la réserve en 1h05′.
Je pars à vélo, les 90 premiers kilomètres se passent relativement bien hormis une douleur à l’entrejambe… Viennent des crampes malgré une alimentation et une hydratation pris comme prévu et le vent se renforce.
J’appuie un peu plus sur les pédales ce qui sera mon erreur .
Je termine le vélo bien entamé, et me dirige vers la course à pied, j’ai les cuisses dures comme des poteaux… J’avance pas j’essaie d’alterner CAP et marche rapide, rien n’y fait la machine veut pas repartir… J’ai fait un tour et demi en marchant et même comme ça c’est difficile, faible et la tête qui tourne. Mon coach Joël Fontaine était là pour me soutenir et me conseiller, merci a lui même si j’avais tellement voulu mieux faire surtout en CAP.
Les cinq derniers kilomètres je me suis remis à courir tel un « escargot à l’agonie », je passe la ligne en 11h31. Bien déçu d’une course qui ne s’est pas passé comme prévu… »
De beaux récits qui donnent des frissons… Deux athlètes pourtant bien entrainés.
En triathlon, il n’y a jamais d’échec, c’est l’expérience qu’il faut cumulé !
L’entrainement n’est jamais suffisant car l’alimentation et le mental jouent un rôle fondamental lors des compétitions.
Nous les félicitons pour leur performance car les allures et les temps réalisés sont de très bons niveaux. Bonne récupération car nous sommes certains de les féliciter très prochainement sur de nouvelles aventures.